Le mythe de Délies


Des fêtes en l'honneur d'Apollon

Les Délies étaient des fêtes en l'honneur d'Apollon, que les Athéniens et les habitants de Rhénée, Mycone, Céos, Andros, Ténos, venaient célébrer tous les quatre ans à Délos, métropole insulaire du culte du dieu. La théorie ou députation solennelle, composée des premiers citoyens de chaque ville, qui prenaient alors le nom de théores ou déliastes, sous la présidence d'un archithéore, montait avec tout l'appareil d'une pompe religieuse sur la paralie ou galère sacrée, pendant l'absence de laquelle nulle sentence de mort ne pouvait être mise à exécution. Le sang ne pouvait couler pendant la période consacrée à Apollon.
Dès leur arrivée à Délos, les théores, couronnés de lauriers, présentaient leurs offrandes, et après un magnifique sacrifice offert en commun par les diverses députations, des danses symboliques venaient retracer quelques phases de la vie du dieu. L'une figurait les oscillations de l'île sainte encore flottante sur les mers. Une autre, que Thésée avait exécutée sur l'autel après la mort du minotaure, représentait les sinuosités du labyrinthe de Crète. Dans une troisième enfin, tous les danseurs avaient les mains liées derrières le dos. En regagnant la paralie, les théores laissaient leurs couronnes sur l'autel. La députation d'Athènes était la plus riche de toutes. Elle fut instituée la troisième années de la guerre du Péloponnèse.

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