Le mythe de Jeux


La célébration des jeux

Les jeux et les combats faisaient partie de la religion, et entraient dans presque toutes les fêtes des anciens, qui les célébraient avec beaucoup d'appareil et une grande magnificence. Pour en sanctifier l'observance, ils en attribuaient l'institution aux héros qui faisaient la gloire de leur histoire poétique. Hercule, Thésée et les Dioscures devaient, suivant la croyance générale, avoir célébré les premiers les jeux Olympiques, les Néméens et les Isthmiques.
Les Pythiques étaient consacrés à Apollon. Pendant que les jeux duraient, les hostilités cessaient dans toute la Grèce. On ne donnait aux vainqueurs qu'une couronne d'olivier, de laurier ou d'ache, mais cet honneur était suivi de privilèges plus substantiels, et, entre autres, de celui d'être entretenus le reste de la vie aux dépens de l'État. Les premières places leur étaient réservées dans le assemblées publiques et dans les spectacles. Ils recevaient des présents considérables, et le jour de leur triomphe ils rentraient dans leur patrie par une brèche, et portés sur un char magnifique.
Les différents exercices pratiqués dans ces jeux étaient les saut, la course, le disque, le ceste et le pugilat. On les réunissait sous le nom de Pentathle.


Les jeux périodiques et les jeux votifs

Les Romains avaient un très grand nombre de jeux, les uns périodiques, les autres votifs et extraordinaires. Parmi les premiers, les plus célèbres étaient ceux qu'ils appelaient, par excellence, les grands jeux, ou jeux romains. On les célébrait, depuis le 4 de septembre jusqu'au 14, en l'honneur des grands dieux, savoir, Jupiter, Junon et Minerve, pour le salut du peuple. La dépense qu'on faisait pour ces jeux, aussi bien que pour les autres jeux solennels, était exorbitante. Les édiles amassaient de l'argent dans les provinces pour contribuer à cette magnificence, qui pouvait leur frayer le chemin à des places plus éminentes. D'autres jeux plus célèbres encore parmi les fixes, étaient les jeux séculaires, qui ne se célébraient que tous les cent ou cent dix ans, pour le salut de l'État.
Les jeux votifs étaient ceux que l'on avait promis de faire célébrer quand on avait réussi dans quelque entreprise, ou qu'on était délivré de quelque calamité. Les jeux extraordinaires étaient célébrés par les magistrats qui entraient en charge, par les empereurs partant pour quelque expédition. Enfin les jeux funèbres étaient ceux que l'on célébrait à la mort de quelque personnage important.

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