Le mythe de Sinto


Une religion du Japon

Sinto est l'une des trois religions principales en honneur au Japon, et la plus ancienne de toutes. C'était la croyance primitive de l'Empire, et le Daïri en fut jadis chef. Aussi donnait-il à sa famille une origine céleste. Elle est essentiellement fondée sur le culte des esprits. Les principales divinités qui composent la religion du Sinto sont Ten-sio-daï-Tsin, Fatsman, Toyo-ke-o-daï-sin, les Singozin, les Camis, etc.
Le culte sintoïste reconnaît pour tous les hommes une survivance de l'âme à la matière. Les bons deviennent camis, les méchants sont précipités dans le Ne-no-kounji. Les prêtres de cette religion laissent croître leurs cheveux comme les laïques, et peuvent se marier. Les cercueils des Sintoïstes affectent extérieurement la forme d'un corps humain. Autrefois, lorsqu'un grand personnage mourait, on enterrait vifs ses amis et ses serviteurs. Plus tard cet usage fut changé en celui de s'ouvrir le ventre volontairement. Depuis la fin du XVe siècle, on a substitué aux hommes vivants des figures en argile.


La fusion du sinto et du bouddhisme

Envahie par le bouddhisme en l'année 552 de J. C, la religion de Sinto fut presque entièrement supplantée en trois siècles. Force lui fut de céder devant la nouvelle croyance, déclarée religion de l'État par les empereurs. Les Sintoïstes eux-mêmes adoptèrent le bouddhisme, sans croire à une abjuration, et peu à peu les deux cultes se confondirent aux yeux du vulgaire.
De nos jours on voit souvent les idoles bouddhiques figurer dans les temples du Sinto et les camis dans les temples bouddhiques.

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