Le mythe de Zéphyre (ou Zéphyros)


Un vent d'occident

Zéphyre est un vent d'occident, et l'un des quatre mentionnés nominalement dans Homère. Primitivement, il était regardé comme un vent funeste, du moins tant qu'il agissait spontanément. L'Iliade et l'Odyssée le joignent toujours à Borée, avec lequel, disent ces poèmes, ce vent aime à faire bondir les vagues et à amasser les orages. Cependant deux passages de l'Odyssée, outre ceux où l'on voit Zéphyre devenir bienfaisant par une impulsion étrangère, le dépeignent d'une manière analogue à celle de la mythologie postérieure, comme vent embaumé qui fait mûrir les fruits. Mais alors c'est dans l'Elysée ou dans l'île magique des Phéaciens qu'il souffle. Suivant Homère, il eut de la Harpie Podargé, les chevaux Xanthus et Balios.
Hésiode fait naître Zéphyre d'Astrée et de l'Aurore. Suivant les Latins, il épousa Chloris, la même que Flore, et en eut Carpos. Les Orphiques lui donnent pour enfants les brises (auræ). Ceci indique déjà un adoucissement dans la conception première du Zéphyre.


L'évolution du mythe de Zéphire

La mythologie romaine la transforma bientôt entièrement. Zéphyre ou Favomius fut un génie bienfaisant, aux ailes de papillon et couronné de fleurs. Il glissait à travers les airs, en tenant à la main une corbeille remplie des plus belles fleurs du printemps.
Les Latins reconnaissaient plusieurs Zephyres. On leur sacrifiait une brebis blanche avant de mettre à la voile.

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