Le mythe de Ormuzd (ou Ahura-Mazda)


Le dieu suprême

Ormuzd signifie le seigneur grandement savant. Il est le dieu suprême des antiques habitants de l'Ariane, et l'adversaire d'Ahriman, qui, loin de l'égaler en puissance, comme les mythologues l'ont répété jusqu'à une étude plus attentive des textes zends, lui est complètement surbordonné et finira par reconnaître sa suprématie.
« Ormuzd, disent les Naçkas, livres sacrés des peuples qui habitaient de ce côté de l'Indus, est le principe de tout bien, et rien ne dérive de lui qui ne soit bien. Il est dans la nature, mais la nature est distincte de lui. J'invoque et je célèbre le créateur Ahura-Mazda, lumineux, resplendissant, très grand et très bon, très parfait et très énergique, très intelligent et très beau, éminent en pureté, qui possède la bonne science, source de béatitude, lui qui nous a créés, qui nous a formés, qui nous a nourris ; lui, le plus accompli des êtres intelligents. »
Malgré ces épithètes pompeuses, qui semblent ne mettre aucune borne à sa puissance divine, certains passages des Naçkas montrent cependant qu'il faut regarder Ormuzd non comme le créateur, mais comme l'ordonnateur du monde. Le mot Qadhatâ, donné de soi-même, par lequel les livres zends qualifient les principes physiques de l'univers, est décisif à cet égard: « J'invoque les astres, la lune, le soleil, lumières données de soi-même et toute la création de l'être saint et céleste. »
« J'invoque les Férouers, qui créent des routes pures aux astres, la lune et le soleil, lumières données de soi-même. »
On voit donc que les Ariens, ne pouvant concevoir qu'Ormuzd eût tiré du néant l'espace et le temps, laissaient la question indécise. Cette remarque est importante, car ce sont ces passages et quelques autres analogues qui donnèrent naissance à l'hérésie de Manès: ce sectaire soutenait que la substance matérielle, dont les Naçkas ne mentionnent nulle part la création, donne seule une existence positive en face de Dieu au principe du mal.


L'origine du mauvais principe

Les Naçkas ne laissent donc à Dieu que le rôle d'ordonnateur de l'univers et de producteur des êtres particuliers. Du reste, suivant le véritable esprit du mazdéisme, rien dans l'œuvre d'Ormuzd qui ne soit bon, et cela apparaît surtout, non par la contemplation de cet univers terrestre, mais en embrassant dans un vaste essor l'ensemble des mondes et des temps.
Quelle est donc cependant l'origine du mauvais principe? A peine Ormuzd, désirant le bien, l'ordonnant, adressait-il la parole à l'univers, qu'Ahriman apparut et refusa d'accomplir le Honover (parole), de ceindre le Kosti (cordon sacré), de s'humilier enfin devant la toute puissance et la toute bonté. On voit ici que, par une profonde connaissance instinctive de la nature humaine, le mazdéisme attribue l'origine du mal à l'orgueil et au libre arbitre, comme la théologie hébraïque. Mais, de même que dans l'œuvre de l'organisation, il y a une grave imperfection à ne pas représenter Dieu comme l'auteur de la création, de même, ici, la théologie arienne ne rend nullement compte du mal physique. Elle l'attribue bien à Ahriman, mais sans faire concevoir comment il peut découler du mal moral. Du reste, le mal ou Ahriman est entièrement subordonné au bien. Il ne peut contre-balancer l'œuvre d'Ormuzd qu'en imitant, en sens inverse, ses créations.
Voyons comment cette lutte s'opère, suivant les Naçkas, qui nous représentent le mauvais principe opposant immédiatement à chaque nouvelle création de son rival une création malfaisante. Au Lorodman, ciel immobile qui sert de demeure à Ormuzd et embrasse l'infini de l'univers supérieur, correspond, par le moyen du pont Tchinévad, le sommet de l'Albordj. Au-dessous du Tchinévad s'étend le Douzak, abîme ténébreux, qui contraste avec le séjour de lumière et où Ahriman réside. La terre est, au début, aussi pure que le ciel: l'Ariane, sorte d'Éden couvert de prairies verdoyantes, est arrosée par les eaux de la fontaine Ardviçour, qui communique au sol une abondante fertilité. Le premier qui l'habita fut Kaïomorts, suivant quelques traditions. D'autres rapportent d'une manière différente l'origine de l'humanité, en la faisant précéder de luttes entre les deux principes. Les mythologues ont essayé de classer chronologiquement les événements de cette guerre titanique. Mais les légendes zendes sont trop confuses et trop contradictoires pour qu'on puisse les coordonner méthodiquement. Le taureau Aboudad, qui contenait les germes de toute vie physique, dit une de ces légendes, ayant été créé par Ormuzd, Ahriman, rejeté du ciel, où il avait tenté de s'introduire, prit la forme d'un serpent et blessa le précieux animal, qui mourut. De son épaule droite, sortit le premier homme Kaïomorts, et les différentes parties de son corps donnèrent naissance aux races des animaux bienfaisants et à toutes les plantes utiles, à rencontre desquels Ahriman créa aussitôt les animaux et les plantes nuisibles. Il tua ensuite Kaïomorts, d'où sortit, dix ans plus tard, le premier couple, Meschia et Meschiane, qu'il séduisit à l'aide de chèvres et de fruits, et auquel il fit perdre ainsi les béatitudes célestes.


L'organisation des puissances du bien et du mal

Les deux puissances supérieures ne sont pas seules à lutter dans les espaces infinis. Chacune d'elles a son armée, qui la seconde, l'une dans le mal, l'autre dans le bien, et opprime ou protège les habitants de la terre. Pour peupler son magnifique cosmos, Ormuzd créa en premier lieu les Amschaspands, génies supérieurs, au nombre de six, représentant la bonté, la vérité, la justice, la piété, la richesse, l'immortalité. L'un deux, Sapandomad, génie féminin, veille particulièrement sur le monde humain, tandis que ses frères s'occupent, sous la présidence d'Ormuzd, du gouvernement de l'univers.
Sous eux viennent une suite innombrable d'anges, créés particulièrement pour les besoins de notre univers. L'un couvre la terre de richesses agricoles, celui-là fait prospérer les troupeaux, un autre administre la pluie, un autre la lumière. Il y a encore des anges pour chaque année, pour chaque mois, pour chaque heure du jour et de la nuit, pour chaque bonne pensée, et cette multitude innombrable d'esprits bienfaisants s'occupe à détruire les Devs, créés par Ahriman. Ceux-ci ont sept princes, marchant à la tête d'un nombre infini de Devs inférieurs. « On voit courir ensemble, dit le Vendidad, courir séparément, former des desseins ensemble et séparément, Ahriman, plein de mort, chef des Devs, le dev Ander (impur), le dev Savel (violent), le dev Naonghes (destructeur), les devs Tarik (avarice) et Zaretch (famine), Eschera (colère), Eghetesch (auteur de l'hiver). L'auteur des maux a produit dans le temps ces devs voleurs, destructeurs: le dev Boété, le dev Derevesch (pauvreté), le dev Dévesch (séduction), le dev Kesoch (rachitisme), le dev Péetesch (mauvais discours), le plus méchant des devs. »
Il faut joindre encore aux génies protecteurs des hommes les Fervers, ou forme pures des choses. Les astres, les animaux, les hommes, les anges, Ormuzd lui-même, tout a son Ferver dans le ciel. Les Fervers des saints qui ne sont plus descendent de l'empyrée, attirés par les invocations des cœurs pieux, et répandent sur les mortels la prospérité. L'homme est ainsi ballotté dans un dualisme continu, du moins pendant sa vie. Pendant qu'un Ized lui conseille une bonne action, un Dev lui souffle une mauvaise pensée. Ormuzd ne le livre cependant pas désarmé aux puissances infernales.
Chaque matin, le coq céleste nommé Kehrkâs élève la voix avec force pour que l'homme réveillé fasse des prières pures aux Amschaspands comme aux Izeds, aux Izeds comme aux Fervers, bienveillants génies qui veillent sur les mondes, et protègent les moissons, les arbres, les troupeaux. Comme il a reçu de Zoroastre des formules de prières pour invoquer les Izeds, il y en a aussi de correspondantes pour repousser les Devs, auteurs de l'hiver, des maladies, des fléaux de toute sorte. L'une des meilleures manières d'honorer Ormuzd est de cultiver la terre, de la couvrir de végétaux et d'animaux utiles, de l'embellir: « La vaste gueule et l'énorme poitrine du Dev seront brûlées lorsque le grain sera en abondance. ». Il faut de même protéger et nourrir les animaux domestiques. Il faut en garder au moins trois dans chaque maison: le bœuf, le chien et le coq. Quand la mort d'un animal domestique est nécessaire, il faut, en l'immolant, réciter sur lui une formule expiatoire. La destruction des Kharfesters ou animaux impurs, crées par les Devs, n'est pas recommandée avec moins de soin: « Que pour purifier son âme et expier son crime, le coupable frappe dix mille de ces couleuvres qui se replient sur elles-mêmes et marchent sur le ventre ; qu'il frappe dix mille couleuvres à corps de chien ; qu'il frappe dix mille tortues ; qu'il frappe dix mille grenouilles de terre ; qu'il frappe dix mille grenouilles d'eau ; qu'il frappe, dix mille de ces fourmis qui traînent les grains ; qu'il frappe dix mille de ces fourmis qui marchent sur une même ligne, et font du mal sur leur route ; qu'il frappe dix mille de ces mouches qui se reposent sur les différents êtres ». Telle doit être la conduite de tout fidèle adorateur d'Ormuzd, qui, à sa mort, est entraîné sur le pont Tchinévad. Là, on le juge, et, suivant la vie qu'il a menée, il franchit le pont, ou est précipité dans le royaume des ténèbres. Le châtiment n'est cependant pas éternel. Quand le monde approchera de sa fin, Ormuzd enverra le prophète Socioch, qui préparera les hommes à la résurrection générale. La comète Gourzcher traversera l'espace et heurtera la terre, qu'elle réduira en cendres: devenue elle-même un torrent de feu, elle se précipitera dans le Douzak, où elle purifiera les âmes des méchants et même Ahriman et ses satellites. Alors renaîtra un nouvel univers, pur, parfait, immortel, dans lequel le chef des Devs dira éternellement le Honover.


Le culte d'Ormuzd

Les Naçfcas distinguent nettement deux périodes très différentes dans l'histoire du culte, celle des Poériotkaëchna ou hommes de l'ancienne loi, et celle des Nabânadizta, hommes de la nouvelle loi. La première, dont nous allons nous occuper exclusivement, en premier lieu, correspond à l'époque où l'Inde et l'Ariane n'avaient encore qu'un seul et même culte, il est difficile de préciser le caractère de ce culte, mais il est certain que ni Ormuzd ni Zoroastre ne s'y rattachent en rien. Le Dieu suprême y est conçu sous le symbole de Hom (Haoma), et sa représentation sensible est le suc de cette plante, employée dans les sacrifices.
Les livres brahmaïques portent des traces évidentes de l'antique suprématie de ce dieu (Soma, en sanskrit), comme on peut s'en convaincre en parcourant le Rig-Véda.
On ignore à peu près quelles sont les divinités inférieures qui s'échelonnaient sous le dieu Hom. On ne connaît pas davantage les traits généraux du culte. Il paraît cependant qu'à cette époque le feu, l'eau, l'urine de bœuf, jouissaient déjà de prérogatives particulières. Il paraît aussi qu'on adorait les Dévas (Daévas), Indra, les Açvins, regardés plus tard, dans le Mazdéisme, comme des puissances funestes, le dieu Mithra, etc. Suivant les traditions ariennes relatives à l'histoire fabuleuse, le premier qui invoqua Hom fut Vivengham, en sanskrit Vivasvat, l'un des anciens noms du soleil dans l'Inde, qui fut père du fameux Djemchid. Le second adorateur de Hom est Athvyan, père de Fridoun. Le troisième est Sam, père de Guerschasp, qui a des chevaux maigres, et Ourouakhsch, qui a de grands yeux. Le quatrième est Pôroschasp, qui a beaucoup de chevaux. De ce dernier naquit le célèbre Zoroastre, astre d'or.
Il paraît, d'après l'observation de M. Reynaud, auquel nous empruntons textuellement la majeure partie de ces considérations, que ces quatre noms désignent plutôt quatre groupes ou peuples divers, qu'une filiation, issue de Kaïomorts, dont le texte ne parle nullement. Le règne de Djemschid correspond cependant, d'une manière évidente, à la période édénique. L'homme était alors exempt de tout mal physique. C'est après Djemschid que le mal commence, c'est-à-dire qu'à cette époque, le culte d'Ormuzd et d'Ahriman apparaît. Les croyances légendaires, conservées principalement dans les auteurs mahométans, ont altéré ces données antiques en établissant entre elles une filiation généalogique, en les reliant à la seconde période du culte arien, et en les amplifiant de mille manières. Suivant elles, un saint prophète, Mahabad, fut le chef d'une antique dynastie et le premier auteur de la civilisation. Il reçut de Dieu même quatre livres, et divisa son peuple en quatre castes. Durant le règne de Mahabad, qui fut l'âge d'or de la vie humaine, les hommes vivaient d'une vie toute, patriarcale, et ne souillaient jamais leurs mains du sang des animaux.
A ce culte succéda l'adoration des astres. Vint ensuite la dynastie des Pichdadiens, que de nombreuses traditions représentent comme la première, et avec laquelle commença le culte du feu. Ses trois premiers princes furent Kaïmaras, Siamek et Houcheng. Selon Ferdoucy, ce dernier vit jaillir l'étincelle sacrée du choc de deux cailloux, et il dit: Ce feu est une divinité ; qu'il soit adoré par tout le monde. Djeraschid régna ensuite, et, après lui, Zohak, qui donna le premier le coupable exemple de manger de la chair. Il dépeuplait chaque jour la Perse pour assouvir deux serpents qui sifflaient sur ses épaules. Après Féridoun commença la dynastie des Kaianides. Gustasp, qui renouvela le culte de feu, fut détrôné et rétabli par son fils Isfendiar. Telles sont les légendes ariano-mahométanes extraites principalement du Chah-Nameh et du Dabistan.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, d'après les livres zends, l'apparition du mal sur la terre date des temps postérieurs à Djemschid. La naissance de l'homme primordial, dont parle le Boun-Dehesch, et qui eut à supporter la haine d'Ahriman, doit donc figurer dans l'histoire de la seconde période du culte mazdéique, laquelle commence à la scission des cultes hindou et arien et à l'apparition de Zoroastre.


Les similitudes entre les Védas et les Naçkas

En comparant les Védas aux Naçkas, on y trouve des traces évidentes d'une communauté de culte et d'une scission religieuse, qui s'accomplit, à une époque inconnue, mais synchroniquement à l'apparition de Zoroastre. Les Dévas, qui, dans les Védas, sont les divinités bienfaisantes, dans les Naçkas, sous le nom de Daevas, sont les puissances ennemies de l'homme. Le nom de dieu Ahura, en zend, identique avec Açoura, noms des génies du mal aux Indes, apparaît dans les Védas, appliqué en bonne part au dieu Varouna. Indra et Siva sont maudits dans les Naçkas. Nâonghaithya (Nâsatya, en sanskrit), l'un des Açvins, est maudit dans un endroit des mêmes livres et loué dans un autre. D'autres divinités, telles que Mitra et Hom, sont également invoquées dans les livres ariens comme dans ceux des Hindous.
De ces faits divers, il résulte, suivant la remarque de M. J. Reynaud, que les deux religions brahmaïque et mazdéenne, identiques dans l'origine, se séparèrent à l'époque de Zoroastre. Cette époque dite période des Nabânazdista, ou hommes de la nouvelle-loi, se distingua par l'apparition du culte d'Ormuzd: le Rig-Vêda la symbolise par une prétendue scission entre Manou et son fils Nâbhânédichtha ; d'autres traditions, par la guerre des Açouras et des Dévas.


La pratique du culte

Les lieux de sacrifice des prêtres de Zoroastre étaient frappants par un caractère singulier de nudité. La religion n'y requérait que des parfums, de l'eau bénite, quelques vases, des produits végétaux, et surtout le feu immortel, symbole de la divinité sur la terre. L'eau était, ainsi que le feu, d'un usage continuel dans la liturgie. Image de la purification morale, il était défendu de la souiller. Le fidèle sectateur du mazdéisme devait s'abstenir de faire aucune déjection dans les fleuves. Il y avait deux sortes d'eaux consacrées pour les libations: l'eau Zour et l'eau Padiave. L'urine du bœuf (Nérengdin), dont l'usage remontait, dit-on, à Djemschid, était aussi regardée comme sacramentelle. Enfin, le suc du Hom était, encore plus que le feu, l'image d'Ormuzd.
Les livres sacrés faisaient du reste aux ariens une loi absolue de la prière: les mages en répétaient continuellement dans les temples, de peur que, cette parole de vie cessant de se faire entendre, le monde ne pérît aussitôt. Chacun des habitants de la terre devait prier Ormuzd trois fois par jour, non pour lui seul, mais pour ses frères, ceints comme lui du Kosti ou cordon sacré. Les années, les mois, les jours, avaient, ainsi que nous l'avons dit, des génies tutélaires, auxquels on adressait des invocations et qu'on honorait dans des fêtes publiques. Le culte enveloppait, du reste, la morale, la politique et l'économie domestique. C'est ainsi qu'il fallait prier pour le souverain ; qu'on devait bien se garder du libertinage et s'efforcer de contracter le Khetadas (mariage entre parents) ; qu'à certaines époques de l'année, il fallait se réunir pour célébrer l'Espendarmad, fête dans laquelle les mages tuaient en cérémonie un grand nombre de reptiles. Le mazdéisme, en faisant un devoir religieux des conditions de la vie matérielle, aussi bien que de l'élévation de l'âme vers les puissances supérieures, se présente à nos yeux comme l'une des plus admirables conceptions dont l'humanité puisse s'enorgueillir.
Introduit partiellement à Borne, en Egypte, et, antérieurement, dans la Haute-Asie, il ne donna guère à ces contrées qu'un de ses dieux les moins importants. Mais son influence fut plus réelle sur le mouvement religieux qui a transformé le monde païen en monde chrétien. Aujourd'hui les Parsis, épars dans l'Inde, observent encore fidèlement le culte de leurs pères, mais d'une manière toute machinale, et sans comprendre le sens des invocations liturgiques par lesquelles les antiques habitants de l'Ariane suppliaient Ormuzd d'anéantir le mal et de faire triompher sa toute-puissance et sa toute-bonté.


La représentation d'Ormuzd

L'art plastique n'a jamais représenté Ormuzd. Quant à son adversaire, on croit posséder de lui quelques figurations allégoriques, mais il règne la plus grande incertitude à cet égard.

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